Changement climatique, économie et idées fausses
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"Nous ne pouvons pas nous le permettre en ce moment !"
Une transition verte ne sera pas gratuite, cela implique des coûts substantiels. Cependant, ces coûts doivent être mis en balance avec les économies et les avantages potentiels. Nous dépensons déjà des dizaines de milliards de dollars par an pour les dommages directs du changement climatique. Une préoccupation souvent citée est que les politiques climatiques imposeront un fardeau supplémentaire à nos voisins aux revenus les plus faibles. Les politiques des États peuvent atténuer les coûts en garantissant que les plus vulnérables ne souffrent pas de la politique climatique et que les coûts sont partagés équitablement. De plus, le coût des technologies durables chute rapidement alors que le nombre d'emplois et d'activité économique qu'elles génèrent monte en flèche !
Alors que la croissance économique a toujours été intrinsèquement liée à la dégradation naturelle, elle n'est pas gravée dans le marbre . Premièrement, si l'industrie fait un effort holistique et sérieux pour être vraiment durable, la croissance ne devrait pas être une préoccupation car l'industrie est durable. Il faut également noter qu'il y a des industries qui ne dépendent pas intrinsèquement de la dégradation naturelle ou qui ont fait des progrès pour être durables. Par exemple, l'éducation est une industrie massive de plus de 1 000 milliards de dollars rien qu'aux États-Unis. De nombreux éditeurs de logiciels ont également travaillé pour réduire considérablement leur contribution au changement climatique.
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"Une politique climatique responsable entraînera une stagnation"
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"Trop d'emplois seront perdus"
Certains affirment que le fait d'être le pionnier de la transition verte, en particulier le passage à la production d'énergie durable, entraînera la perte de nombreux emplois bien rémunérés. Bien que certains emplois puissent être perdus, ce n'est pas un jeu à somme nulle. À mesure que l'industrie verte se développe, le nombre d'employés nécessaires pour gérer l'industrie et l'équipement hautement spécialisé sur lequel elle repose augmentera également. Cela signifie que non seulement des emplois seront créés, mais que la transition se traduira par des emplois bien rémunérés. Par exemple, le salaire annuel moyen d'un foreur de gisement de pétrole ou de gaz en Alberta est d'un peu plus de 75 000 $ (CAD) , tandis qu'un installateur solaire gagne en moyenne 70 000 $ (CAD) et un technicien en énergie géothermique dépasse en moyenne 85 000 $ (CAD) . Par conséquent, bien que les emplois puissent changer, il y aura des emplois et des emplois bien rémunérés !